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Dispositif de compagnonnage Ville de Nantes 2018

 

Loïc Touzé & Aline Landreau

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Aline Landreau et Loïc Touzé se sont rencontrés en 2005 au Centre national de danse contemporaine d’Angers – direction Emmanuelle Huynh. Depuis, leurs chemins artistiques se croisent et résonnent. En 2018, leur binôme est retenu pour le nouveau dispositif de compagnonnage soutenu par la Ville de Nantes et s'articulera de diverses manières. 

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ARTISTE EN COMPAGNONNAGE

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Aline Landreau

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      Après ses trois résidences effectuées en mars, juillet et septembre dernier, Aline Landreau réinvestit Honolulu pour son projet Corpus Mundus (titre provisoire), du 10 au 14 décembre.

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      D’où regarder le monde ? Où se tient-on pour mieux en saisir sa substance ? Que regarde-t-on ? Peau, visage, mains ? Vibrations, oscillations ou frémissements ? Ou encore les déplacements, les sursauts, les élans ? Quelle chorégraphie immuable du vivant nous reste-t-il à comprendre, à observer ?


      Par ce nouveau projet de création qui s'amorce, c’est à une observation macroscopique que nous sommes convié.e.s, dans un jeu avec les strates constitutives du monde : minérales, animales et végétales. On y découvre des visages en pleine floraison, des monuments qui palpitent, des branchages extravertis. Un corps mis à nu. Un corps devenu résonateur du monde.

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     Aline Landreau entremêle les textures et les environnements afin d'interroger l'endroit du trouble perceptif, à travers mouvement, voix, et scénographie. Elle développe ainsi une recherche sur les mécanismes d'identification et autour d'une identité archaïque dans des dispositifs à la lisière des arts visuels. Elle présente en 2015 l'installation performance Blur! à Berlin puis à Bahrein, et en 2016 la pièce Vox dans différents festivals : Forma à Angers, Tanztage à Berlin et ImPulsTanz à Vienne. Elle crée dernièrement Souterrains / Underneath à Tanzfabrik Berlin puis au CCNN de Nantes dans le cadre du Grand Huit. Aline est par ailleurs interprète auprès de chorégraphes tels que Loïc Touzé, Emmanuelle Huynh, et collabore plus particulièrement depuis 2010 avec Vincent Dupont. Elle mène également des projets de transmission dans des contextes multiples et ouverts, et a co-fondé en 2010 la plateforme chorégraphique nantaise Météores.

 

 


      alinelandreau.com

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OUVERTURE PUBLIQUE


Venez rencontrer Aline Landreau et découvrir son travail à l'issue de sa résidence

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Jeudi 13 décembre  à 19h 

 

Entrée libre - Places limitées

Réservation conseillée au 02 85 52 17 46 ou les8honolulu@gmail.com

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© Dessin – Jeremy Schneider & Violaine Orsoni

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Côte à côte

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" Nous aurions donc quelque chose à fabriquer, à tisser, à échafauder ensemble, non dans un face-à-face mais dans un côte à côte d’artistes de générations différentes. Quelque chose à comprendre et à mettre en œuvre au fur et à mesure, dans la continuité de nos expériences respectives, et portés par cette hétérogénéité tout autant que par le commun qui nous rassemble. "

 

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Partage de réflexions et de visions 

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     → un dialogue privilégié entre "faiseurs de danse", avec notamment une série d'entretien menés tout au long de l'année

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La pensée qui anime la danse restant encore trop souvent confidentielle, ou étant perçue comme hermétique, la parole du chorégraphe restant parfois hors-champ contrairement à celle des metteurs en scène, il s’agit d’apporter ici des éléments qui attestent de la richesse des projets, de leur approche à la fois réflexive et concrète du réel.

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Deux artistes-pédagogues au travail 

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     → un atelier de formation professionnelle à Honolulu

 

Il s’agit de passer du "je" au "nous", de passer du singulier au pluriel pour aborder concrètement les notions de transmission et de rapport entre générations. 

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Le temps réel d’une année

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" Il s’agit en effet d’étendre un panel de savoirs, de pratiques, d’expertises diverses et de compréhensions des contextes actuels de la création contemporaine. Mais aussi de transmettre de la sensibilité, à tous les endroits de la pensée-corps et du corps-pensé. 
De façon plus globale, il s’agit donc de faire le pari d’une écoute approfondie du travail, d’un accompagnement qui permette à chacun de se sentir soutenu et nourri, pour inventer des objets artistiques qui agissent sur le monde. "

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Les lieux du travail 

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     → Honolulu comme point de départ, pour un continuum, un ancrage plus concret au quotidien avec des temps de recherche — notamment sur la création de Corpus Mundus. Ainsi que la mise en place d'une passerelleNantes / Berlin s'appuyant sur Honolulu et Tanzfabrik Berlin.

Il s’agit d’activer le rapport à aux réseaux nationaux et internationaux, en particulier celui de l’Allemagne et plus spécifiquement de Berlin, en pensant en terme de résonance et d’essaimage. 

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Le dispositif permet de formaliser une continuité dans le temps, voire de matérialiser une véritable extension, prenant en compte les réflexions majeures sur les espaces de travail, les partenariats et les enjeux de création, dans l’environnement artistique et institutionnel singulier qui est le nôtre.

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